On ne compte plus les productions et groupes de qualité issus des musiciens de Piano Seven. Lorsqu’en 2002 Yannick Delez risque un premier disque en piano solo, c’est avec brio qu’il s’en tire. On a à faire ici à un véritable puits d’idées autant sur le plan rythmique, harmonique ou mélodique.
Esthétiquement proche de pianistes comme Brad Mehldau ou Enrico Pieranunzi, c’est dans l’utilisation fréquente d’ostinato que Yannick développe un parcours personnel et une couleur cohérente autant sur des standards que sur ses propres compositions.