Après le concert d’Antibalas, il y a deux ans, un des musiciens me glisse un cd démo de l’un de ses groupes. Le groupe s’appelle Chin-Chin et ils viennent de Brooklyn. Aujourd’hui, ils sortent un premier disque qui défraie déjà la chronique en Europe. «On joue pour l’amour de la musique. C’est tout. Pour que les gens recommencent à se parler, ou repartent au boulot d’un bon pied» affirme Jeremy Wilms, le bassiste. C’est cette générosité, cette sincérité qu’on aimerait voir dans tous les groupes qui viennent jouer dans les clubs et festivals. Chin-Chin représente LE son de New-York brassé à toutes les cultures: soul-funk 60’s, disco, afrobeat, hip-hop, musique contemporaine, jazz ou clubbing futuriste.